- postier
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• 1840; de 2. poste♦ Employé, employée du service des postes. Postier affecté au tri. « C'est la postière, ta petite ? » (Sartre).postier, èren. Personne employée à la Poste.⇒POSTIER, -IÈRE, subst.A. —Subst. masc., vx. Cheval de poste. Trois quarts d'heure après (...) elle montait dans son landau attelé de deux postiers à grelots et partait pour Alençon (FEUILLET, Veuve, 1884, p.157).B. —Subst. Employé(e), fonctionnaire de l'administration des Postes, des P.T.T. Le postier était un vieux militant socialiste. Son gosse était assis sur la table du morse (MALRAUX, Espoir, 1937, p.824). Ils demeurèrent quelques instants dans l'étroit couloir réservé au public, puis la postière réapparut derrière son guichet, à l'abri (SARTRE, Mort ds âme, 1949, p.91).Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1840 «employé des postes» (E. DE GUÉRIN, Lettres, p.350). Dér. de poste1; suff. -ier. Bbg. PAULI 1921, p.29.
postier, ière [pɔstje, jɛʀ] n.ÉTYM. 1841; a signifié aussi « cheval de poste » (1869); de 2. poste.❖♦ Employé, employée du service des postes (→ Grève, cit. 12).0 Il demanda : C'est la postière, ta petite ? — C'est la demoiselle des postes, oui. — Je croyais que tu ne voulais pas d'histoires de femme ?Sartre, la Mort dans l'âme, p. 90.➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.